[Par David Contini] Finalement nous y étions, après les bombardements de courriels envoyés par notre cher Coach, la sortie de groupe du Stade-Lausanne allait avoir lieu.
Bowling de Miami, 6 novembre 2010, 19h, les 31 athlètes sont pratiquement tous arrivés pour la fameuse sortie de groupe pizza-bowling de fin d’année. Bises, serrement de mains, tapes cordiales dans le dos, accolades, et poignées musclées, laissent déjà présager l’ambiance de la soirée. Mais avant la confrontation, le repas. Installés à l’étage dans la grande salle du fond, certains de nos athlètes, naïfs, s’asseyent à la table sourire aux lèvres, d’autres, déçus, car la bière leur est interdite ; et 3ème groupe, minoritaire, plus inquiet, espère que l’attente des pizzas ne sera pas aussi longue que l’année passée. Le dernier athlète n’a pas le temps de s’asseoir que les menus sont déjà sous le nez des stadistes. Lueur d’espoir. Commande passée : pizza pour la majorité, pâtes pour un groupe d’irréductibles. Moins de 30 minutes plus tard, les plats arrivent. Les conversations fusent dans tous les sens et les sujets de conversations sont variés. A la fin du repas heureusement, pour éviter de nous couper l’appétit, Damien, petit sourire sadique au coin des lèvres, nous produit une liste sur laquelle nos noms sont inscrits pour la « fameuse » course à travers Prilly qui aura lieu dans trois semaines. Une fois la nausée passée, l’heure fatidique approchait, il était 21h30 à l’horloge. A l’unisson, les gladiateurs se sont levés pour rentrer dans l’arène. La partie allait pouvoir commencer.
A ce moment, trois types de joueurs se profilent. Le joueur « casual », soit celui qui s’apprête à tirer sa boule dans un esprit candide et collégial, sans aspirer à la lutte, pour son bonheur et celui de ses petits camarades. Le joueur « neurasthénico-parano-anxieux », qui a déjà fini dernier l’année passée, et espère réaliser un score correct au minimum, bien qu’au plus profond de lui, il brûle de cette soif de vaincre et de montrer à tous que oui, lui aussi sait lancer la boule, et que quand bien même il a fini dernier l’année dernière, il sait qu’…. Bref, vous aurez probablement reconnu ici votre fidèle serviteur (et Loïc, à la rigueur). Il reste dès lors le troisième type de joueur que l’on peut nommer « le bagarreur » ; celui qui est venu jusqu’ici, dans cette commune vaudoise, au chemin du Tennis 3, 1026 Echandens, dans la volonté de défier ses adversaires. Oui, lui qui s’est entrainé depuis des semaines grâce à l’offre du lundi et du dimanche soir permettant de jouer pour 20 francs à volonté. C’est encore lui qui s’est exercé sur sa Nintendo Wii® jusqu’à battre sa petite sœur les yeux fermés, lui qui est venu parier une tournée de bière bien fraiche pour désaltérer son gosier, et d’une pierre deux coups, triompher pour la gloire ! Mais plus que tout, pour rendre sa grande-tante Agathe fière de lui.
La partie débute. Les tendances se confirment. Le « casual » lance sa boule en rigolant, sans même regarder où elle termine, même si il lui arrive de poser un Strike et de finir avec un score plus que raisonnable. Le « neurasthénico-parano-anxieux » est largué. Dans un dernier élan de désespoir, qui sera vain (mais ça il ne le sait pas encore) tente de consulter www.strike.com sur son Iphone® pour trouver le parfait lâché de boule et la trajectoire magique qui le conduira à la victoire. A moins que ce ne soit uniquement pour se rassurer et se dire qu’il aura accompli son boulot, en étudiant le bowling avant de venir. Dans tous les cas, sa cause est perdue. Pendant ce pathétique moment de dépit, le « bagarreur » rit aux éclats. Le Champion n’aura fait qu’une bouchée de ses congénères et se réjouit déjà de l’année prochaine.
Les athlètes sortent de cet endroit, lieu de misère pour certains, de bonheur pour d’autres. Après quelques poignées musclées, accolades, tapes cordiales dans le dos, serrement de mains, et bises, chacun va poursuivre son chemin en ayant encore l’image de cette belle soirée trottant dans la tête de tous nos joueurs. Le Coach s’adresse une dernière fois à ses athlètes chéris en leur souhaitant un bon retour chez eux, et en espérant trouver autant d’athlètes sur nos stades qu’il y en a eu ce soir. Vous l’aurez compris, la soirée fût riche en événements, mais il est maintenant temps de se séparer. Les plus jeunes, et même des vieux, rentrent rejoindre leur lit douillet, préparés par maman pour les plus chanceux. Pour les autres, la nuit sera encore longue…
| Classment individuel | ||||
| Rang | Nom | Prénom | Piste | Score |
| 1 | Lazazzero | Claudio | 19 | 309 |
| 2 | Jordan | Benoît | 17 | 272 |
| 3 | Méchaussie | Elfie | 20 | 271 |
| 4 | Erard | David | 19 | 259 |
| 4 | Munier | Alexandre | 19 | 259 |
| 6 | Menétrey | Maxence | 17 | 256 |
| 7 | Badoux | Benjamin | 21 | 242 |
| 8 | Giroud | Damien | 20 | 238 |
| 9 | Bardet | Sophie | 19 | 236 |
| 10 | Rayroud | Sylvain | 21 | 234 |
| 11 | Contini | Nicolas | 20 | 228 |
| 12 | Mayoraz | Lauren | 18 | 219 |
| 13 | Dumas | Loïc | 17 | 213 |
| 14 | Dell’Aquila | Debora | 20 | 202 |
| 15 | Guilbert | Patric | 19 | 198 |
| 16 | Gliottone | Laura | 20 | 191 |
| 17 | Schaller | Loïc | 21 | 189 |
| 18 | Hannema | Gwen | 19 | 187 |
| 18 | Collin | Nicolas | 21 | 187 |
| 18 | Cuénoud | Max | 17 | 187 |
| 21 | Danail | Florian | 21 | 182 |
| 22 | Savoy | Léa | 18 | 182 |
| 23 | Jordan | David | 21 | 177 |
| 24 | Borel | Morgane | 18 | 176 |
| 25 | Thomet | Samantha | 18 | 174 |
| 26 | Thiébaud | Anne | 18 | 165 |
| 27 | Nemethy | Camille | 18 | 141 |
| 28 | Contini | David | 20 | 137 |
| 28 | Rubichon | Matthias | 17 | 137 |
| 30 | Erard | Floriane | 19 | 135 |
| 31 | Salvadé | Nicolas | 17 | 112 |